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economie et humanite

11 mars 2021

Firmes multinationales


FIRMES MULTINATIONALES ET INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

Une Firme Multinationale (FMN) est une entreprise qui possède au moins une filiale (dans un pays étranger). Elle devient donc multinationale lorsqu’elle entreprend un investissement direct étranger.

Ce sont des firmes généralement de grande taille, dont l’organisation et la gestion sont le plus souvent centralisées, développant leur activité productive grâce à des filiales implantées dans plusieurs pays (au moins une filiale à l’étranger).

«Les mouvements internationaux de capitaux, les firmes multinationales, revêtent une importance considérable dans les relations internationales ; leurs descriptions et la compréhension de leur logique devient alors primordiale pour comprendre les évolutions actuelles et futures de l’économie mondiale  ».[Mucchielli J.-L.et al , (1982)]

L’une des plus concrètes caractéristiques des activités des FMN dans le Monde est l’Investissement Direct Etranger (IDE).

On considère généralement qu’une FMN effectue un IDE lorsqu’elle détient au moins 10% du capital d’une entreprise étrangère. Il y a donc là une logique de contrôle durable sur l’entreprise étrangère. En deçà de 10%, on dit qu’il y a investissement de portefeuille.

On peut classer les FMN selon deux principaux critères:

Critère 1 : selon le type de relations entre la firme et les pays d’origine et d’implantation (H. Perlmutter, 1965).

Critère 2 : Selon la stratégie et l’organisation de l’entreprise (M. Brooke et L. Remmers, 1973 et Michalet et Delapierre, 1976).

La firme ethnocentrique

Tournée vers son pays d’origine dont elle reste très dépendante. Organisation et gestion très centralisées, laissant peu d’initiatives aux filiales. Capital de la société mère entièrement détenue par des nationaux du pays siège. Dirigeants et même parfois les cadres supérieurs des filiales ont la nationalité du pays d’origine.

La firme polycentrique

Axée sur les pays d’implantation. Grande marge d’initiative, des compétences et des responsabilités étendues laissées aux dirigeants des filiales. Groupe très décentralisé, avec éventuellement une participation de capitaux et des pouvoirs publics locaux au contrôle des filiales.

La firme géocentrique

Intégré mondialement. Etat-major cosmopolite, capital du groupe partagé entre des détenteurs de plusieurs nationalités. Firme décentralisée. Son activité relève d’un plan d’ensemble élaboré en étroite collaboration avec les dirigeants des filiales. Toute forme d’affiliation nationale tend à disparaître.

Selon le Critère 2, on peut classer les FMN en fonction du niveau de développement de leurs activités et de leurs stratégies.

3 types en fonction de leurs stratégies:

Stratégie commerciale ou phase de la filiale￾relais (création des filiales par pure stratégie commerciale, se faire connaître et avoir plus de débouchés).

Stratégie productive ou phase de la filiale-atelier (on intègre la dimension d'optimalité des coûts, compétitivité..). Stratégie de développement des activités intangibles (développement des activités tertiaires, localisation des sièges sociaux dans les paradis fiscaux..).

A suivre...

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25 février 2021

Assurance takaful partie 1



L’assurance islamique est dite, en arabe, « takaful » : « se garantir mutuellement ». Un principe qui repose sur trois interdits fondamentaux, conformément à la charia (loi islamique) : le hasard, les intérêts et la spéculation. Pour exclure toute notion de hasard, ou d’incertitude dans leurs contrats, les compagnies recourent donc au « tabarru » : un contrat « à titre gratuit ». Concrètement, cela signifie que les souscripteurs versent une « donation », et non une prime, à l’opérateur. Deuxième point, pour exclure toute notion d’intérêt, le montant de ce « don » ne couvre que les frais de gestion du contrat ; les éventuels bénéfices doivent être partagés entre les assurés et l’opérateur. De plus, il est interdit d’investir les fonds sur un certain nombre de secteurs précisément définis : l’alcool, les drogues, le jeu, la pornographie, l’alimentation non halal, le tabac, les banques et les assurances non takaful, et également l’industrie de l’armement, sauf s’il s’agit de celle des États.

Une fois ces principes établis, il existe deux modèles de gestion, avec un point commun : ils séparent en deux entités juridiques distinctes les fonds où sont apportées les cotisations des clients et qui sont chargés de régler les sinistres, et la société de gestion chargée de faire fonctionner ce fonds.

Le modèle prédominant au Moyen-Orient et préférentiellement utilisé en Europe est le modèle dit « wakalah ». L’opérateur agit comme un simple mandataire, gérant les fonds pour le compte des souscripteurs. Il ne participe pas directement au risque supporté par le fonds mais il est rémunéré par le fonds pour sa gestion, sous la forme d’une « wakalah fee ».

L’autre modèle, prédominant en Asie, est le « mudhabarah », où la répartition des bénéfices entre cotisants et opérateur est fixée à l’avance.

Enfin, les opérateurs takaful doivent faire appel à des réassureurs, qui doivent eux aussi se plier aux mêmes règles : on parle alors de re-takaful.

ecohumanite@gmail.com

18 février 2021

Les comptes bancaires islamiques



Les différents comptes dans les IFI

Les banques islamiques disposent pour leurs clients des comptes similaires à ceux dans les banques classiques, mais aussi de comptes qui leur sont spécifiques. On y retrouve notamment les comptes courants, les comptes d’épargne, les comptes d’investissement et les comptes de service social.

• Les comptes courants (dépôts à vue)

 s’agit de comptes de dépôts sans différences avec ceux dans les banques conventionnelles. Ils sont qualifiés d’ « amanah » par la charia, c’est-à-dire considérés comme des objets de valeurs mis en dépôt qui doivent être restitués à tout moment à leurs propriétaires sans préjudice aucun. Il n’y a pas ici de participation aux profits et pertes pour les détenteurs de ces comptes.

 ces derniers bénéficient de services classiques de la banque tels que les carnets de chèques, les opérations de virement et autres facilités de paiement, payés généralement par des frais de gestion prélevés.

• Les comptes d’épargne

Communément appelés « Wada’i al idhdhikhar » ou « Tawfir », ils ne sont ni des dépôts à terme, ni des dépôts à vue. Contrairement aux comptes d’épargne conventionnels, ils ne sont pas rémunérés. Ces comptes peuvent être destinés à des placements peu risqués dont l’échéance est courte. Dans ce cas leur rémunération n’est pas garantie par la banque islamique et dépend du montant minimum présent sur le compte en moyenne mensuelle et aussi du résultat dégagé par la banque. Les clients qui le désirent s’engagent avec la banque à partager les profits et les pertes générés par l’utilisation de leur épargne. Le partage se fait selon un taux de répartition convenu à l’avance et qui est fonction de la stabilité du solde moyen du compte. En cas de perte, le détenteur du compte en assume.

Les comptes d’investissement

 comptes basés sur le principe des 3P constituent la principale source de fonds des banques islamiques. Ce sont des comptes bloqués et investis dans des projets dont la durée peut aller de trois mois à plusieurs années. Connus sous le nom de PSIA (Profit Sharing Investment Accounts), ils sont le plus souvent ouverts par des clients fortunés. Les fonds sont collectés dans ces comptes à travers les techniques de Moudharaba et Moucharaka.

Leur rémunération est variable avec un ratio de partage de profit et de perte déterminé à l’avance. Dans le cas de Moudharaba, le risque financier est entièrement supporté par le déposant.

 Le compte de service social

 La banque islamique possède un compte spécial dédié à la Zakat qui sera collectée à partir de ses actionnaires, de ses salariés et des détenteurs de comptes. Ces fonds collectés seront dépensés conformément à la loi islamique qui prévoit huit catégories de bénéficiaires des fonds de la Zakat gratuitement (pauvres, nécessiteux, endettés, voyageurs, nouveaux convertis, collecteurs de la zakat, travailleurs pour la cause de Dieu, sentiers de Dieu).

ecohumanite@gmail.com

11 février 2021

Les contrats et les produits des IFIs



Les contrats et les produits

• Les produits participatifs

• Les produits de vente

• Les produits de location

• Les produits de bienfaisance

• Les comptes dans les IFI

Les produits de participation

Les instruments de participation permettent aux institutions financières islamiques d’apporter tout ou partie des fonds nécessaires à la réalisation d’un projet ou d’une activité et bénéficier ultérieurement du retour de ses fonds avec en surplus une proportion du bénéfice générée par l’activité qu’elle a financé totalement ou partiellement. En cas de résultat déficitaire, elle assume aussi avec le promoteur la perte dans une proportion définie si cette perte n’est pas imputable à une négligence ou à une mauvaise foi de l’entrepreneur. Il s’agit donc d’un système de partage de gains et de risques entre la banque et l’entreprise, loin de l’intérêt fixé sur le fond prêté indépendamment du résultat de l’activité pour les institutions financières conventionnelles. Les deux principaux instruments de participation sont la Moucharaka et la Moudharaba.

La Moudharaba

La Moudharaba est l’un des plus vieux contrats de financement qui remonte à la période préislamique. Il s’agit d’un contrat entre deux parties, l’une avance à l’autre les fonds nécessaires à la réalisation d’une activité lucrative afin de partager les bénéfices qui seront obtenus. Autrement dit c’est une association du capital et du travail où un financier (rab-al-maal) apporte à un entrepreneur (moudharib) qui possède un savoir-faire, les fonds en vue de la mise en œuvre du travail pour réaliser un bénéfice à partager entre les deux parties selon un mode de répartition convenu au préalable. Ce partage de bénéfice ne peut se faire sur la base d’un montant fixe arrêté pour une partie. Les pertes quant à elles, sont supportées uniquement par l’apporteur des fonds, si elles ne sont pas liées à la mauvaise foi, à une négligence ou au non-respect des clauses du contrat par l’entrepreneur ; ce dernier se limitant à la perte de sa force de travail qui n’aura pas réussi à produire des revenus.

La Moucharaka

Le mot Moucharaka vient du mot arabe Shirkah qui signifie participation ou association. Pour les juristes musulmans, la licéité de la Moucharaka trouve son fondement dans les trois sources : le coran, la sunna et l’ijma. C’est un mode de financement basé sur la juste répartition des risques entre des associés dans une activité.

 le contrat de Moucharaka peut être conçu comme suit : un entrepreneur approche une banque ou autre investisseur pour lui demander de financer un projet. La banque procure un capital avec droit de regard sur la gestion du projet. Un partage des profits de l’activité est fixé à l’avance selon des proportions fixées par le contrat et les parts de profits ne sont pas forcément égales aux rapports des apports de fonds. Par contre les pertes éventuelles sont à répartir exactement au prorata des apports. En plus, le manager (l’entrepreneur), reçoit une rémunération pour la gestion effective du projet avant la répartition des bénéfices nets. D’une manière générale, la banque n’intervient dans la gestion du projet que pour s’assurer de son bon fonctionnement, car le client possède une meilleure maîtrise des opérations en raison de son expérience professionnelle.

Les produits de vente

Le produit de vente le plus utilisé par les IFI reste la Mourabaha qui vient largement en tête parmi les modes de financement dans les banques islamiques.

La Mourabaha

Le terme Mourabaha est dérivé du mot arabe ribh qui veut dire bénéfice. Ce sens désigne donc la vente au prix de revient majorée d’une marge bénéficiaire. La vente dans la jurisprudence islamique se divise en deux grandes catégories : la vente avec négociation (musawama) et la vente fiduciaire (ba’i al-amana). Dans le premier cas, le prix de vente est établi d’un commun accord entre le vendeur et l’acheteur sans référence explicite au prix de revient de la chose vendue.

Le Salam

As-salam est un type de contrat lié à une opération commerciale. Il est l’inverse de la vente à règlement différé. Selon Al-Hammam : « As-salam est l’acquittement immédiat d’un achat à terme, le terme concerne la marchandise (absente) vendue contre paiement au comptant de son prix ». On retient de cette définition, la notion d’échéance attachée à la chose vendue et la notion d’acquittement au comptant du prix convenu.

Les avantages de la vente as-salam se manifestent surtout dans le domaine agraire où les cultivateurs éprouvent des besoins financiers en liquidités en faisant appel à des financiers qui mettent les fonds à leur disposition contre livraison à la récolte. Les pourvoyeurs de fonds tirent un double avantage du contrat as-salam : se prémunir contre le risque d’inflation et s’assurer un approvisionnement en temps opportun. Les bénéficiaires eux vont pouvoir surmonter leurs besoins de liquidités.

L’Istisna’a

L’istisna’a peut être considéré comme une forme particulière du contrat as-salam. Il se définit comme étant un arrangement entre deux parties, demandeur et fabricant, où le premier s’engage à acquérir auprès du second un produit déterminé. A la différence du salam, ici, l’acheteur n’est pas tenu de s’acquitter de la totalité du montant au moment de la signature du contrat, le contrat pouvant porter sur une quantité déterminée pour une période déterminée.

Les produits de location

L’Ijara

L’Ijara est un mode de financement qui permet à un entrepreneur d’obtenir un bien auprès de la banque islamique selon des modalités très proches du crédit-bail dans les établissements financiers classiques. En effet, le contrat d’Ijara ou ta’jir consiste pour la banque à acheter un bien d’investissement qu’elle met à la disposition du client sur la base d’une location avec l’option de cession du bien au client locataire.

Les autres produits


C’est le cas du Qard Hassan 

Il s’agit d’un instrument de dette « gratuit » qui se rapproche plus d’une aide financière que d’un crédit commercial. C’est en effet un prêt sans intérêt qui pourrait être utilisé dans des situations spécifiques. Par exemple, lorsqu’une entreprise ou un individu est en difficulté ou si on souhaite favoriser le développement d’un nouveau secteur. En général, les fonds pour ce prêt sans rémunération pour la banque proviennent des dépôts effectués par des riches musulmans ou non au titre de leurs aumônes légales (Zakat) ou aumônes volontaires pour aider les pauvres. Cet instrument est alors utilisé pour les prêts sociaux.

Les différents comptes dans les IFI 

Les banques islamiques disposent pour leurs clients des comptes similaires à ceux dans les banques classiques, mais aussi de comptes qui leur sont spécifiques. On y retrouve notamment les comptes courants, les comptes d’épargne, les comptes d’investissement et les comptes de service social.

A suivre...

ecohumanite@gmail.com


4 février 2021

Les principes des finances islamiques


Principe d’interdiction du riba

Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu'ils disent : “Le commerce est tout à fait comme l'intérêt” Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu'il a acquis auparavant; et son affaire dépend d'Allah. Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement. (2, 275)

Principe d’interdiction du gharar et du maysir

Le gharar

• Définition et source de l’interdiction

La Charia, les activités contenant des éléments d’incertitude excessives ou qui reposent sur la spéculation en vue de réaliser un profit sont interdits. Un contrat conforme à la Charia est celui dont toutes les caractéristiques fondamentales sont claires. Le mot Gharar peut désigner un aléa, une incertitude ou un hasard. En fait il y a gharar dans toutes les transactions où il y a ambigüité ou un déséquilibre dans les droits et obligations, susceptibles de provoquer un litige entre les parties. La source d’interdiction est la sunna.

Interdiction du Maysir

Ô les croyants ! le vin, le maysir (jeu de hasard), les pierres dressées, les flèches divinatoires ne sont qu’une abomination, œuvre du diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l’inimité et la haine, et vous détourner d’invoquer Allah et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin ? » (Coran, chapitre 5, versets 90-91).

Principe d’interdiction des activités et métiers illicites

• Activités illicites

• Métiers illicites

Un financement islamique ne peut avoir pour objet un investissement dans une activité interdite par la Charia. Aucun investissement ne peut ainsi être réalisé par un financier islamique dès lors qu’il porte sur des produits interdits par la Charia ou des activités illicites telles que l’alcool, la viande porcine, ou les jeux de hasard.

Principe des 3P

La notion de partage des pertes et profits est un des éléments clés dans le concept de finance islamique. C’est un procédé qui permet le partage des risques entre entrepreneurs et investisseurs. Le partage est déterminé contractuellement et peut ne pas être égalitaire mais doit être tout le temps équitable.

Principe d’adossement aux actifs tangibles.

Selon ce principe toute transaction financière islamique doit être adossée à un actif tangible réel et matériel. Ce principe permet de renforcer la stabilité économique et la maîtrise de risque.

La finance islamique pousse les investisseurs à s’engager dans l’économie réelle, empêchant la déconnexion observée aujourd’hui entre les marchés financiers et l’économie réelle.

A suivre...

ecohumanite@gmail.com


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28 janvier 2021

Définitions et principes des finances islamiques



Finances islamiques

Définition de la finance islamique

Sur le plan dogmatique, la finance islamique est un système de finance qui applique des principes issus de la charia islamique, à travers Fiqh mouamalat, pour le bien être de l’humanité.

Sur le plan pratique, la finance islamique est une finance participative qui prône l’application de valeurs morales et éthiques comme la justice, la transparence, l’équité et la solidarité pour une inclusion financière des moins nantis et un progrès économique et social de la société.

Définition de la banque islamique

Pour l’Association Internationale des Banques Islamiques : « la banque islamique met fondamentalement, en application un nouveau concept bancaire parce qu’elle respecte rigoureusement les règlements de la charia islamique dans le champ de la finance et dans d’autres transactions.

D’ailleurs, la banque fonctionnant de cette façon doit refléter des principes islamiques dans ses opérations. La banque devrait travailler pour établir une société islamique, par conséquent, un de ses buts primaires est d’approfondir l’esprit religieux entre le peuple.

Autres définitions

La microfinance islamique est l’application des principes et mécanismes de la finance islamique dans les activités d’épargne et de microcrédit en faveur des populations pauvres et des zones rurales.

L’assurance Takaful est un régime contractuel par lequel un groupe de personnes appelées « adhérents » s’engage à s’entraider en cas de réalisation du risque ou au terme fixé au contrat d’assurance Takaful et ce à travers le paiement d’unesomme en guise de donation appelée « cotisation ».

La somme des cotisations constituent « le fonds des adhérents » qui sera dédié au paiement des indemnisations tout en étant totalement séparé des comptes de l’entreprise d’assurance Takaful, qui gère le fonds des adhérents et place les sommes qui y sont collectées en contrepartie d’une rémunérations conformément aux normes charïques.

Rôle des IFIs

Le rôle de l’IFI ne se limite pas à un simple pourvoyeur de fonds passifs, soucieux de la solvabilité de son client et du remboursement du prêt, elle devient un partenaire qui participe aux risques de l’opération avec l’investisseur en prodiguant des conseils de gestion. Ce regard des IFIs sur les activités de l’entreprise n’est pas dans l’objectif de métamorphoser le management de l’entreprise, mais pour le solidifier.

Principes fondamentaux de la finance islamique


Principes d’interdiction

- Interdiction du riba (intérêt)

- Interdiction du gharar et du Maysir

- Interdiction des activités et métiers illicites

Principes d’obligation

- Partage des profits et des pertes (3P)

- Adossement aux actifs tangibles

A suivre le reste...


21 janvier 2021

Part I de la Finance islamique



Finances islamiques Part I

LA FINANCE PARTICIPATIVE / ISLAMIQUE N EST PAS UNE FINANCE DES MUSULMANS 

§ C’est de la finance :Techniques, méthodes de circulation des capitaux 

§Sur un marché, le critère religieux n’est ni légal, ni opérant 

§ Les principes de base de la finance islamique sont inclusifs basés sur la morale et non religieux. 

§ Plusieurs pays non majoritairement musulmans, sont membres de nombreuses institutions islamiques internationales ( OCI, BID, …) 

§ On peut être expert de la finance islamique sans être musulman 

§On peut être bénéficiaire de fonds de la finance islamique sans être musulman 

§ Le Président de la BID Ahmad Mohamed Ali déclare dans une interview de jeune afrique économie le 10 octobre 2014 « …. Même le Royaume-Uni s’y est mis, en émettant une obligation de 200 millions de livres [256 millions d’euros]. La finance islamique n’est pas réservée aux pays musulmans, c’est simplement une autre manière de faire des affaires. » 

On ne peut parler de finance islamique sans évoquer la question de la religion. 

Dans le monde musulman, le religion oriente les actes tant religieux que ceux liés à la morale, à l’économie. 

Le droit des contrats, le droit commercial, le droit financier …s’inspirent de la religion.

 certains puristes, un système juridique est basé sur des règles de droit reconnues par une autorité souvent politique qui est garante de la loi et dispose de moyens de sanctions contre les contrevenants. Dans le droit musulman, il s’agit avant tout de valeurs morales, éthiques, qui puisent leurs sources de la religion; il n’existe pas d’autorités en dehors de Dieu ayant un pouvoir de sanction. Nous sommes ici en présence d’un droit non étatique 

-Comme la loi de Moïse, comme le droit canonique chrétien la loi de l'islam rassemble religion, morale et droit.

 Professeur Chafik Chehata dira « en matière de droit des obligations, le droit musulman perd complètement son caractère religieux. Il est construit de toute pièce par les jurisconsulte >>

Contrairement au droit positif romain qui est codifié et réuni en « Livre » bâtit sur la base de théories générales des obligations, en droit musulman, il s’agit de droit empirique, d’études de cas.

A suivre l'origine des finances islamiques...

ecohumanite@gmail.com

14 janvier 2021

Notion de débit et de crédit



Veux tu connaître la différence entre le débit et le crédit ? Voici 👇

Tout d'abord, nous vous rappelons que ces termes sont apparus depuis le Moyen-Âge avec le développement des commerces en Italie. Mais bien avant celà, on pouvait se faire une idée là dessus en suivant les traces des opérations de dettes ou de créances en Grèce Antique. Par exemple, avant que ces deux termes apparaissent, il y avait l'utilisation du terme Doit pour désigner les choses auxquelles une entreprise doit avoir auprès des personnes suite à une opération de prêts ou autres et du terme Avoir pour désigner ce que l'entreprise doit aux autres personnes suivant une opération d'emprunt ou autres.

Cependant, avec la connaissance d'un principe dit le principe de la partie double en comptabilité, on assista donc à l'apparition des termes débit et crédit qui fait l'objet de notre publication d'aujourd'hui.

En effet, le terme débit en comptabilité désigne ce que l'entreprise possède cause pour laquelle toute chose qui entre dans le patrimoine de l'entreprise est débité.

Au contraire, le terme crédit en comptabilité désigne ce qui sort dans le patrimoine de l'entreprise. Il n'appartient pas alors à l'entreprise.

Par exemple, quand j'achète une machine à 100.000FCFA en espèces, je debite la machine et crédite la caisse. Les deux du même montant.

Au vue des clients d'une banque, le débit désigne la sortie et le crédit désigne l'entrée. Qu'en est il de l'appellation crédit qu'on utilise couramment dans notre opération avec les réseaux téléphoniques ? Pourquoi dit-on qu'on a par exemple 100FCFa de crédit ?

Voilà pourquoi l'avis de débit désigne une charge que ton compte bancaire doit supporter et l'avis de crédit désigne un produit que ton compte bancaire doit bénéficier.

NB: la banque et l'entreprise tiennent la même Comptabilité donc réciproque mais de côté opposé c'est à dire quand l'un débite alors l'autre crédite.

ecohumanite@gmail.com

7 janvier 2021

Économie et la religion



L'économie et la religion : Quels impacts ?

Par notre thème d'aujourd'hui, il faut entendre les avantages et les inconvénients des religieux sur le développement économique.

Rappelons que le développement est une combinaison d'une croissance économique à l'amélioration des conditions de vie humaine. Il est donc qualitatif.

La religion impacte le développement sous plusieurs angles : démographique, financières, sociale etc.

Sur le plan démographique, elle s'avère être un obstacle pour réduire les conséquences négatives de la population des PED selon certains économistes.

Sur le plan financier, certaines pratiques telles que l'intérêt usuraire, le financement de certaines activités sont interdites.

Sur le plan social, elle constitue une autre barrière pour certains faits. Partant de l'assurance, elle lui interdit par exemple l'utilisation d'un animal tué hors la permission Divine.

Cependant de nos jours, elle a aussi contribué à l'essor de beaucoup de choses dans les plans précédents.

Sur le plan financier, elle a pu permettre de mettre en place les finances participatives, la diminution des risques financiers (la crise financière de 2008 n'a pas assez touché les banques islamiques).

Sur la plan social, on a assisté à l'influence de certains religieux comme M GANDHI en Inde, Enseignement social de l'église catholique depuis l'élection de Jean Paul II et de l'islam dans les pays de l'Afrique noire.

Les croyances religieuses affectent un vaste éventail de comportements (Iannaccone, 1998) et l’activité religieuse peut influencer la performance économique au niveau de l’individu, du groupe ou de la nation.

Dans La richesse des nations, Adam Smith soutient que la participation à une secte religieuse peut potentiellement fournir deux avantages économiques à ses adhérents, à l’extérieur et à l’intérieur du groupe (Anderson, 1988) : l’appartenance à une « bonne » secte réduit le risque perçu par les employeurs, prêteurs et clients potentiels et facilite les transactions avec eux; elle sécurise et facilite aussi les transactions entre les membres eux-mêmes, permettant des transactions en « confiance », les « brebis galeuses » étant exclues de la secte. Ce type d’argument pourrait d’ailleurs s’appliquer à un large éventail d’associations ou clubs volontaires.

31 décembre 2020

L'humanité 🤔🤔🤔



L'humanité, de quoi en voulons nous dire dans le cadre économique ?

L'humanité n'est pas un concept récent, elle est d'ailleurs plus ancienne que les autres phénomènes. Depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, elle reste au cœur des débats sociologiques, phylosophiques, psychologiques etc.

Aujourd'hui, certains seront étonnés de notre publication sur ce concept surtout dans le cadre économique. D'abord notre page étant économie et l'humanité, il nous est difficile de s'en passer et d'ailleurs, l'humanité et l'économie sont l'un pour l'autre un moteur. Le dysfonctionnement de l'un entraîne le dysfonctionnement de l'autre.

L'humanité une notion purement basée de l'homme est selon certains penseurs le milieu entre les anges et les animaux dans la création divine. Elle est plus importante parmi les créatures Divines et se caractérise par deux valeurs importantes qui sont là bonté et la générosité.

En économie, l'humanité représentée par la population est celle qui peut conserver un bon environnement, une bonne société afin de rendre agréable la survie humaine d'où le développement. Dans notre constitution (constitution du Mali), il est écrit que l'être humain est sacré et inviolable.

En effet, nous devons savoir que l'humanité peut être regardée par plusieurs dimensions dont la dimension physique, la dimension affective, la dimension intellectuelle, la dimension sociale et la dimension spirituelle. Chacune de ces dimensions sont interdépendantes. Par exemple, une personne ayant atteint une déficience intellectuelle peut jouer négativement sur son physique, sa relation sociale, spirituelle et affective.

L'humanité vis à vis de l'économie(science sociale) a les droits et les devoirs. Elle a le devoir de la protection de l'environnement, du travail pour maintenir une croissance économique etc. En revanche, elle a droit à la bonne alimentation, la sécurité, de s'épanouir. Bref une vie agréable. Elle est à la fois l'assureur et l'assuré en économie. Bonne fête de fin d'année !!

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